Verena Günther (Allemagne, 1976)

Des alignements, sériels et mimétiques, de pavillons « clef sur porte ».
Tous semblables : du rythme des façades aux types d’ouvertures jusqu’à la forme et la pente des toitures, du choix du style de la porte aux voiles des fenêtres.
La monotonie s’installe.
Mais que se passe-t-il dans l’espace qui sépare maisons et habitants ? Est-ce là que tout se joue et que s’affirme l’identité singulière, que s’exprime le droit à la différence, frénétiquement ?
L’entre-deux devient alors la scène d’un théâtre, toujours cernée des mêmes rideaux, qui s’ouvrent sur un décor improbable où ne manquent que les acteurs.