MARIE CANNELLA (1979, Née à Saint Ghislain, Réside à Quaregnon)

« une triperie
deux pierres trois fleurs un oiseau
vingt-deux fossoyeurs un amour
le raton laveur
une madame untel
un citron un pain
un grand rayon de soleil ………….. »

Il y a du Jacques Prévert dans la manière qu’a Marie Canella d’inventorier la ville sans logique, sans narration linéaire, sans majuscule, sans ponctuation, sans sujet, sans verbe.
Juste des fragments, accumulés, une mosaïque, nouvellement réaliste, où le récit célèbre les épousailles du hasard et du quotidien pour mettre à l’honneur les motifs poétiques d’une ville impermanente.

« une lame de fond
un pantalon
une porte avec son paillasson
un Monsieur décoré de la légion d’honneur
le raton laveur
un sculpteur qui sculpte des Napoléon
la fleur qu’on appelle souci ……………… »

M.M